Un autre point de vue
Dans l'édition du Herald Tribune de ce week end je trouve un papier sur une exposition à l'Espace Fondation EDF à Paris qui jette une lumière différente sur l'île de Pâques et un de ces mystères. Différente et intéressante. L'expo, selon le papier en question, nous dit que la disparition des végétaux de la surface de l'île n'est peut-être pas directement liée à la sur-exploitation des ressources pour assouvir les besoins délirants de construction des mohais, ces gigantesques statues. En 1800, il n'y avait plus sur l'île qu'une centaine de personnes, alors que la population insulaire avait été de quelques 20.000 quelques siècles plus tôt. L'idée d'une spirale infernale mérite pourtant d'être revisitée. L'analyse d'échantillons de charbons de bois vient nous dire que la disparition des essences végétales sur l'île a été une phénomène brutal, dû à un changement climatique soudain, baisse de température et de salinité de l'océan... sorte d'El Nino vers 1600 1640. Une réhabilitation pour les Pascuans? En tous cas, c'est une bien étrange image que nous envoie le "pito o te henua" (le nombril du Monde) en proie aux désastres du changement climatique... il y a trois siècles déjà! Allez, c'est un peu long mais je me dis qu'il y en a parmi vous apprécieront. Quant à moi, je ressors quelques vieux 24/36 en noir et blanc qui me rappellent de bons souvenirs de voyage.